Le carnet du master « Sciences-société » - Université de Strasbourg
Le cinéma permet de réunir, faire rêver, de s’évader, de pleurer… les films façonnent nos imaginaires et peuvent être de précieux alliés dans la lutte pour la transition écologique. Pourtant le cinéma c’est aussi une machine à rêves qui a une empreinte carbone de plusieurs millions de tonnes. Mais alors, comment raconter le monde quand celui-ci s’effrite ?
Comment peut-on expliquer les actions récentes sur les œuvres d’arts par des groupes activistes écologiques ? Alors que les manifestations de ce genre se multiplient, nombreux sont ceux qui s’insurgent. Mais pourquoi sommes nous autant touchés par les attaques envers les œuvres d’art ? Peut-on réellement considérer ces actions comme de simples actes vulgaires et injustifiés ?
Dans son ouvrage “Cultural Studies et Hollywood, le passé remanié”, David Da Silva critique l’influence supposée des Cultural Studies sur le cinéma américain. Par l’étude de films historiques, l’historien du cinéma cherche à démontrer leur impact négatif sur les productions, à la fois en termes d’historicité et par leur capacité à générer des conflits. Cependant, il semble que ces accusations ne soient ni pertinentes, ni exclusivement formulables à l’encontre de cette discipline en particulier…
Nature et culture : l’opposition fondamentale entre ces deux concepts est aussi bien à la base de notre manière de concevoir le monde que de la connaissance scientifique elle-même. Pourtant du fond des sciences sociales, des voix s’élèvent : et si l’universel partage entre nature et société était en fait le fruit d’une ontologie proprement occidentale ?
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